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Lyon sous le Consulat et l'Empire : actes du colloque de Lyon, 15-16 avril 2005

Police et gendarmerie dans l'Empire napoléonien : actes du colloque organisé par l'Institut Napoléon et le Centre d'histoire du XIXe siècle, le 10 octobre 2010

"Lorsque l'on associe le mot de police au nom de Napoléon, l'image de Fouché, principal ministre de la Police sous le Consulat et l'Empire, surgit immédiatement. Evoquer Fouché, c'est aussi envisager son successeur au ministère de la Police, Savary, dont on redécouvre l'action. Au-delà des figures connues du monde de la police et de la gendarmerie, ce livre cherche à présenter les recherches les plus récentes conduites dans ce domaine, en commençant par dresser un bilan historiographique des travaux conduits sur la police et la gendarmerie avec le souci d'inscrire le renouveau de ces études dans une réflexion plus large qui montre combien la période impériale est héritière d'une tradition d'Ancien Régime, même si elle innove aussi sur bien des points. L'ouvrage s'oriente ensuite dans une double direction, d'abord en s'attachant aux rouages du système policier et aux hommes qui les font fonctionner au niveau de l'Empire, que ce soit les gendarmes, les commissaires généraux ou les commissaires de police, l'accent étant particulièrement mis sur les départements annexés afin de mesurer la réussite de l'introduction du modèle français dans ces nouveaux départements. L'autre axe de réflexion concerne les territoires extérieurs à l'Empire des 130 départements, afin de comprendre comment le modèle gendarmique et policier y a été exporté, et avec quelle réussite, en particulier dans la lutte contre la guérilla et les insurrections qui se développent à l'échelle de l'Europe et plus particulièrement en Espagne, en Westphalie ou en Italie, sans oublier le cas particulier des colonies, isolées de la métropole mais néanmoins confrontées à des problèmes spécifiques de maintien de l'ordre. Au total l'ensemble des études proposées illustrent le rôle qu'ont joué police et gendarmerie, aux côtés de l'armée, non seulement dans la lutte contre l'insécurité, le brigandage ou l'insoumission, mais aussi dans l'instauration d'un ordre napoléonien à travers l'Europe."--P. [4] of cover.

Metz et le pays messin sous l'Empire : actes du colloque organisé à Woippy le 16 novembre 2012

"Devenu Premier Consul en 1799, Napoléon Bonaparte a peu à peu concentré dans ses mains tous les pouvoirs jusqu'en 1815. Son régime personnel a transformé l'organisation de l'Europe, ses conquêtes et sa politique éloignant durablement les conflits de la Moselle. Huit communications proposent de découvrir l'impact du Consulat et de l'Empire à Metz et en Pays messin. L'image de Napoléon auprès des populations est ainsi évoquée par l'exemple d'un discours du maire de Lorry-lès-Metz, puis dans son influence dans la vie du quotidien à Montigny-lès-Metz. Ensuite, le rôle de l'armée est abordé. La conscription pèse sur les villages du Pays messin, beaucoup de jeunes villageois parcourent les champs de bataille d'Europe, comme le capitaine Guilpart de Plappeville. Les réquisitions, par leur fréquence et leur importance, modifient considérablement la vie et le niveau de vie des habitants, surtout à la fin de l'Empire. Enfin, Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon, développe les rapports entre État napoléonien et administration locale en Moselle. Son intervention est complétée d'une communication consacrée aux réunions de communes, en particulier celles de Marange, Silvange et Bronvaux, et d'une autre relative à l'enseignement dans la région messine."--P. [4] of cover.