Catalog
- Results include
-
Silence du choeur : roman
Mbougar Sarr, Mohamed, 1990-Paris : Présence africaine éditions, [2017]"Soixante-douze hommes arrivent dans un bourg de la campagne sicilienne. L'époque les appelle "immigrés", "réfugiés" ou "migrants". À Altino, ils sont surtout les ragazzi, les "gars" que l'association Santa Marta prend en charge. Mais leur présence bouleverse le quotidien de la petite ville. En attendant que leur sort soit fixé, les ragazzi croisent toutes sortes de figures: un curé atypique qui réécrit leurs histoires, une femme engagée à leur offrir l'asile, un homme déterminé à le leur refuser, un ancien ragazzo devenu interprète, ou encore un poète sauvage qui n'écrit plus. Chaque personnage de cette fresque, d'où qu'il soit, est forcé de réfléchir à ce que signifie la rencontre avec des hommes dont, au fond, il ne sait pas grand-chose. Tous constituent autant de regards sur une situation moins connue qu'il n'y paraît; autant de voix désaccordées, mêlées, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à la fin, jusqu'au silence imposé par l'ultime voix du choeur."--Page 4 of cover.
-
De purs hommes : roman
Mbougar Sarr, Mohamed, 1990-[Paris] : Philippe Rey ; Dakar, Sénégal : Éditions Jimsaan, [2018]"Tout part d'une vidéo virale, au Sénégal. On y voit comment le cadavre d'un homme est déterré, puis traîné hors d'un cimetière par une foule. Dès qu'il la visionne, naît chez Ndéné Gueye, jeune professeur de lettres déçu par l'enseignement et fatigué de l'hypocrisie morale de sa société, un intérêt, voire une obsession, pour cet événement. Qui était cet homme ? Pourquoi a-t-on exhumé son corps ? À ces questions, une seule réponse : c'était un góor-jigéen, disait-on, un "homme-femme". Autrement dit, un homosexuel. Ndéné se met à la recherche du passé de cet homme, et va même rencontrer sa mère. Autour de lui, dans le milieu universitaire comme au sein de sa propre famille, les suspicions et les rumeurs naissent, qui le déstabilisent, au point de troubler sa relation avec son amie Rama dont il est fortement amoureux, Rama à la bouche généreuse et à la chevelure mystérieuse... D'une écriture fiévreuse, Mohamed Mbougar Sarr signe ici un roman bouleversant sur la seule grande question qui vaille aux yeux de son héros: comment trouver le courage d'être pleinement soi, sans se trahir ni se mentir, et quel qu'en soit le prix ? "L'air chaud de la ville m'embrasse déjà le visage. La rumeur se rapproche. Je lui ouvre les bras comme à un frère. La lucidité... Celle dont parlait Rama. La lucidité... La voilà peut-être. Encore quelques pas et elle m'aveuglera. J'ai fait mon choix.""--Page 4 of cover.
-
La plus secrète mémoire des hommes : roman
Mbougar Sarr, Mohamed, 1990-Paris : Philippe Rey ; [Dakar] : Jimsaan, [2021]"En 2018, Diégane Latyr Faye, jeune écrivain sénégalais, découvre à Paris un livre mythique, paru en 1938 : Le Labyrinthe de l'inhumain. On a perdu la trace de son auteur, qualifié en son temps de "Rimbaud nègre", depuis le scandale que déclencha la parution de son texte. Diégane s'engage alors, fasciné, sur la piste du mystérieux T.C. Elimane, où il affronte les grandes tragédies que sont le colonialisme ou la Shoah. Du Sénégal à la France en passant par l'Argentine, quelle vérité l'attend au centre de ce labyrinthe ? Sans jamais perdre le fil de cette quête qui l'accapare, Diégane, à Paris, fréquente un groupe de jeunes auteurs africains : tous s'observent, discutent, boivent, font beaucoup l'amour, et s'interrogent sur la nécessité de la création à partir de l'exil. Il va surtout s'attacher à deux femmes : la sulfureuse Siga, détentrice de secrets, et la fugace photojoumaliste Aïda... D'une perpétuelle inventivité, La plus secrète mémoire des hommes est un roman étourdissant, dominé par l'exigence du choix entre l'écriture et la vie, ou encore par le désir de dépasser la question du face-à-face entre Afrique et Occident. Il est surtout un chant d'amour à la littérature et à son pouvoir intemporel. "Le temps est assassin ? Oui. Il crève en nous l'illusion que nos blessures sont uniques. Elles ne le sont pas. Aucune blessure n'est unique. Rien d'humain n'est unique. Tout devient affreusement commun dans le temps. Voilà l'impasse ; mais c'est dans cette impasse que la littérature a une chance de naître.""--Page 4 of cover.
Guides
Library website
Exhibits
EarthWorks
More search tools
Tools to help you discover resources at Stanford and beyond.